Découvrez le baromètre trimestriel 2021 de l’Entreprise DU FUTUR powered by implid !

Pour ce nouveau baromètre 2021 des PME et ETI, en partenariat avec l'Entreprise DU FUTUR, nous interrogeons chaque trimestre 1200 Présidents et Directeurs Généraux de PME & ETI, pour dégager les grandes tendances de leurs actions et orientations stratégiques autour de 5 enjeux clés de l’acronyme H.E.R.O.S.

H comme capital "Humain" : découvrez les résultats du 1er trimestre 2021* !

  • 86% des dirigeants ressentent un engagement élevé, voire très élevé, de leurs collaborateurs depuis le début de la crise sanitaire.
  • 1 entreprise sur 2 prévoit de lancer une démarche de transformation de ses méthodes managériales de manière structurante, voire profonde, allant même jusqu’au comité directeur.
  • 41% des entreprises ont su démontrer la résilience de leur matrice organisationnelle depuis le début de la crise.

 

*Enquête réalisée par l’Entreprise DU FUTUR et implid en septembre 2021, auprès de 1200 dirigeants de PME & ETI.
Panel de répondant composé de  : 60% PME | 25% ETI | 10% TPE | 5% Grand groupes.
Typologie secteurs : 60% industrie, retail, distribution | 35% services conseils | 5% numérique.

 

Découvrez le point de vue de Bénédicte Durand Deloche, Directrice Générale de Mecelec Composites et Altheora, sur les enjeux de transformation de la matrice organisationnelle

 

 

Lors de cette interview, Bénédicte Durand Deloche revient sur comment Mecelec s’est servi de la crise comme accélérateur de changements. A la clef, un nouveau positionnement s’appuyant sur des valeurs RSE très fortes et la réorganisation du groupe avec le lancement d’Altheora. Une ambition : créer un écosystème symbiotique industriel.

Qui êtes-vous ? 

Je suis une entrepreneuse engagée. Engagée évidemment dans mon entreprise, d’abord pour mes collaborateurs, pour mon business, mais aussi je regarde, je suis extrêmement attentive à tout ce qui se passe autour de nous, donc j’aime vraiment cette porosité, et je m’inspire de tout ce que je vois, de tout ce que je suis.

Que vous a apporté 2020 que vous n'auriez pas imaginé ? 

L’année 2020 pour nous, c’est vraiment une année de changements extrêmement importants, puisque c’est là où on s’est servi de la crise dans le sens grec donc « crisis » qui signifie le jugement et la décision, et on a décidé en fait d’accélérer notre plan stratégique.

Donc on vient d’annoncer notre nouveau positionnement et la réorganisation de notre groupe avec le lancement d’Altheora qui s’appuie sur des valeurs RSE très fortes, avec pour ambition de créer un écosystème symbiotique industriel. Donc d’une part de la RSE et de l’autre côté de l’innovation industrielle.

Est-ce que la matrice organisationnelle de votre structure a évolué? 

Alors évidemment nos deux structures elles changent, puisque je viens de faire l’annonce de la nouvelle organisation du groupe, avec un nouveau capitaine d’industrie qui va chapoter les filiales d’activité et chapoter un accélérateur de projets industriels avec une filiale dédiée à l’innovation, qui s’appelle Altheora Shift. Donc oui évidemment ça a beaucoup bougé, et ça c’est issu de mes équipes.

Pendant le premier confinement, j’ai fait travailler une équipe resserrée sur les douze travaux d’Hercule avec des projets transversaux, et en fait la stratégie qu’on dévoile aujourd’hui c’est ce travail qui a été initié au mois de juin avec eux, et donc là on est dans la suite et on a encore plein de choses qui vont arriver.

Avez-vous lancé des démarches de transformations managériales ?

On a fait bouger nos lignes managériales, on est en train de réorganiser en ce moment nos usines et nos ateliers.

On a bougé aussi nos fonctionnements COPIL, CODIR, COMEX, tout ça a été brassé. En fait on s’adapte, je crois que vraiment le maître mot c’est ça, les collaborateurs sont vraiment moteurs, et on voit aussi beaucoup plus de proximité avec les collaborateurs, ça c’est vraiment quelque chose qui pour moi est très fort et qui restera dans cette crise.

Moi j’aime vraiment quand ça vient de mes collaborateurs, de mes usines et d’eux et que ça remonte, c’est là où il y a toujours les bonnes idées.

Quel rôle Altheora peut jouer dans l'industrie du futur ? 

On a la chance d’avoir un tissu industriel extrêmement riche, extrêmement diversifié, avec des vraies compétences, des vrais savoir-faire, des vraies marques industrielles très profondes et très ancrées. Et en fait toute l’idée de notre stratégie c’est que ces entreprises là sont encore très souvent des entreprises assez traditionnelles, notamment d’un point de vue managérial, d’un point de vue transformation digitale, d’un point de vue organisationnel, etc. Et nous on a fait cette transformation en fait chez Mecelec depuis quelques années.

On a envie de dupliquer ce modèle, et de donner l’opportunité à d’autres entreprises traditionnelles de se transformer, et d’accompagner en fait une industrie du futur.

Comment se traduit cet accompagnement ? 

Dans notre stratégie on a aussi tout un aspect accélérateur de projets industriels. On rencontre souvent des porteurs de projet, qui ont d’excellentes idées mais qui ont du mal à les transformer, à les mettre en œuvre et à voir tout l’aspect business qu’il y avoir là-dessus, donc on va aussi les accompagner.

Notre stratégie, si on la résume vraiment en une phrase, c’est de créer un écosystème symbiotique industriel, donc le principe de la symbiose c’est qu’on se nourrit mutuellement, et c’est des relations gagnant-gagnant, donc c’est ça qu’on veut aussi faire dans l’industrie. Il y a au Danemark une ville industrielle qui fonctionne comme ça, donc ça ça a été une de mes sources d’inspiration importantes, également au Canada, qui est souvent très précurseur sur la RSE, où on retrouve des zones d’activités qui fonctionnent sur le principe de la symbiose industrielle.