Baromètre des PME et ETI 2023 de l’Entreprise DU FUTUR powered by implid !

Enquête réalisée par l’Entreprise DU FUTUR et implid en avril 2023, auprès de 1000 dirigeants de PME & ETI de tous secteurs d'activités. Echantillon de 114 répondants composé de : 56% PME | 37% ETI | 4% de Grands Groupes | 3% TPE. Typologie secteurs d'activités : Industrie : 54% | Services 21% | Numérique : 10% | Conseil : 9% | Retail : 6%

R comme Révolutionnaire

16% des PME et ETI ne prennent aucune décision stratégique sans remontée de DATA de leur SI, alors que la majorité (62%) lui accorde une place importante sans être l’unique source de donnée. 20% des entreprises sollicitent en priorité leur Gouvernance dans la prise de décisions stratégiques.

Les 3 principaux bénéfices de l'utilisation de la DATA en 2023, sont, selon les PME et ETI, :

  • Mieux piloter l'entreprise (80%) ;
  • Optimiser la connaissance client (46%) ;
  • Gagner en productivité (39%).

Les 3 principaux freins de l'utilisation de la DATA en 2023, sont, selon les PME et ETI, :

  • La qualité des données (45%%) ;
  • Le manque de temps (38%) ;
  • Le manque de compétences internes (28%).

Découvrez l'interview d'Eric DIGONNET, dirigeant associé chez iFLY Lyon, Aix-Marseille et FlyingClermont, sur leur concept de loisir indoor et la stratégie d'innovation de son entreprise

 

Eric DIGONNET, Dirigeant associé chez iFLY Lyon, Aix-Marseille et Flyon Clermont, nous partage son retour d'expérience sur le concept de loisir indoor lancé en 2016 en France avec IFLY. En mettant l'innovation technologique au cœur de leur stratégie de développement, il revient également sur les différentes évolutions apportées au concept depuis son lancement, notamment grâce à l'utilisation de casques de réalité virtuelle pour une expérience encore plus immersive.

Qui êtes-vous ?

Bonjour, je suis Eric Digonnet, dirigeant associé, chez iFLY à Lyon, à Aix-Marseille et FlyinClermont.

J'ai 60 ans et c'est ma deuxième vie professionnelle puisqu’avant, dans une vie antérieure, j'étais dirigeant d'une agence de communication d'une cinquantaine de personnes.

Comment vous est venue l’idée de proposer une expérience de chute libre en indoor ?

En 2016, lorsque j'ai cédé mon entreprise, j'ai rencontré deux personnes, Philippe Decaux et Olivier Collomb, qui avaient un projet d'importer la chute libre indoor en France, à travers le concept iFLY qui est un concept américain.

Le créateur, Alan Metni, est un avocat texan (deux fonctions assez particulières) et était un passionné de parachutisme. Il en avait ras-le-bol d'avoir soit la problématique, quand il était sur la drop zone, d'avoir un temps un peu maussade et donc pas de saut en parachute, soit de devoir replier son parachute, ce qui était très fastidieux pour lui. Il a créé un concept de pouvoir faire voler les gens en indoor.

Et c'est ce concept que Philippe Decaux et Olivier Collomb ont rapporté en France et avec qui je me suis associé, il y a maintenant presque sept ans.

On crée des conditions en toute sécurité, des fameuses 40 secondes de chute libre. La plupart des gens, quand ils vont sauter en parachute, ils vont être accompagnés, on appelle ça souvent en "tandem". Alors que là, chez iFLY, ils vont pouvoir voler et être acteur de leur vol en toute sécurité avec des moniteurs qui sont certifiés et qualifiés par le Ministère des Sports en France.

Quel a été l'accueil réservé à iFLY lors de son entrée sur le marché du loisir indoor ?

On est arrivé en juin 2016, et j'avoue que c'était, j'en ai encore la chair de poule quand j’en parle, un véritable événement.

D'abord, il s'agissait de quelque chose hors du commun. L'activité de soufflerie existait très peu. Il y avait une soufflerie très ancienne en région parisienne. Mais le concept de pouvoir faire voler les gens dans une veine d'air de plus de quatorze mètres de haut à Lyon, était vraiment une innovation.

On était avant Paris et l'ensemble des médias locaux nous ont fait, j'allais dire, une place plutôt royale, et se sont vraiment intéressés au concept et également à l'ensemble du concept de l’indoor, ce qui nous a valu des unes de presse et un lancement assez canonissime.

Comment avez-vous fait évoluer le concept depuis le lancement ?

On s’est vite rendu compte qu’il y avait pas mal de potentialités à faire évoluer la notion de technique en termes de vol, parce que c’est aussi considéré comme un sport.

D’autres souffleries ont ouvert dans la métropole. Mais ce sont des investissements colossaux et il faut effectivement une agglomération de 3 à 4 millions de personnes présentes à 1 h / 1h30 de la soufflerie. Je veux dire qu’aujourd’hui le marché français est quasiment saturé et on va trouver de belles souffleries sportives comme celle d’iFLY sur l’ensemble de l’Hexagone.

On est arrivé en 2016 et la période Covid, qui nous a quand même fortement impacté, nous a permis de réfléchir et de créer un concept de vol en immersion totale avec un casque virtuel. Cela nous permet par exemple de voler au dessus de Lyon, ce qui n’est même pas possible pour un parachutiste. A travers un casque Oculus de chez Facebook, on a un film en vidéo où on saute au dessus de Lyon, au dessus des pyramides d'Égypte... et encore plein d’autres surprises qui vont arriver dans les quelques semaines qui viennent.

On a développé maintenant depuis un peu plus de trois ans un nouveau concept qui a besoin de moins de capitaux. Et on a démarré sous format béta, une soufflerie à Clermont-Ferrand qui s’appelle FlyinClermont, sur laquelle on a l’exclusivité de la machine en France et en Suisse.

La seule différence est d'avoir un flux d'air ouvert au lieu d'un flux d'air fermé, ce qui est même un peu plus ludique dans ce qu'on peut voir sur les cinq ou 6 000 personnes qui sont déjà venues dès l'ouverture de Clermont-Ferrand.