07.04.20
Le secteur du tourisme, pilier majeur de l’économie française, est touché de plein fouet par la pandémie de Covid-19 et anticipe des pertes colossales. Au niveau mondial, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) estime que les arrivées touristiques internationales pourraient se contracter de 20 à 30 % sur 2020. En comparaison, en 2009, la baisse des arrivées liée à la crise économique avait été de 4 %. Dans l’Hexagone, selon Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’État en charge du tourisme, les pertes de la filière touristique pourraient atteindre 40 Md€ sur un trimestre. Avec l’annulation des vacances de printemps, pour le seul mois d’avril, le cabinet Protourisme évalue déjà le manque à gagner à 10 Md€ : 4 Md€ pour les hôtels et autres hébergements touristiques français, 6 Md€ pour les autres acteurs de la filière (transport dont compagnies aériennes, logistique et alimentation…). Au-delà de l’impact actuel, les professionnels s’interrogent sur la reprise. «
Reprise graduelle et priorité au tourisme de proximité
Les professionnels envisagent une reprise lente et progressive de l’activité cet été. Et le tourisme de proximité devrait être largement favorisé par rapport aux grands voyages. Selon Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage qui regroupent les agences de voyage françaises, la tendance déjà émergente à favoriser des voyages «