13.12.19

Selon une étude Kantar TNS pour Val’hor et FranceAgrimer, il s’est vendu 5,8 millions de sapins naturels en 2018, pour un chiffre d’affaires de 157 M€. Le Nordmann, qui perd moins ses aiguilles que l’épicéa, est la variété star du marché avec 77 % des ventes. Il est commercialisé au prix moyen de 28,50 €, soit 30 % de plus que l’épicéa.

Les sapins en pot, toutes variétés confondues, ne représentent que 10 % des ventes mais connaissent, depuis quelques années, un retour en grâce dans les foyers français. « Probablement parce que le consommateur peut les conserver plus longtemps en les arrosant. Cela lui permet donc d’acheter davantage d’épicéas et d’autres variétés que le Nordmann. L’odeur du sapin est une manière de replonger en enfance », explique ainsi Frédéric Naudet, président de l’Association française du sapin de Noël naturel (AFSNN) dans Les Echos. Ces sapins, qui peuvent être replantés après les fêtes, séduisent notamment les consommateurs en quête d’une consommation plus responsable.

À noter également le développement des sapins labellisés. 100 000 sapins Label Rouge sont ainsi mis en vente cette année, soit une progression de 40 % par rapport à l’année précédente. Ces arbres, aux branches particulièrement denses, sont coupés plus tardivement que les autres, ce qui permet une meilleure tenue de leurs aiguilles. De son côté, le bio, avec moins de 1 % des ventes, est encore peu présent sur le marché, mais devrait se développer dans les années à venir.

Enfin, après utilisation, 80 % des sapins sont recyclés, selon Kantar TNS. Ils sont, pour moitié, déposés dans les points de collecte mis en place par les municipalités, et un tiers des consommateurs déclarent les recycler à domicile.

Les Échos Études